Saturday, June 30, 2012

Chapitre VI. "L'enleveur énigmatique".


       Enfin Inga fut déliée entièrement. Elle sentit la chaleur aux fesses. Elle passa la paume le long des places fouettées. La peau-là fut très rugueuse. Elle jeta un coup d'œil à la paume. Un peu traces du sang y restèrent.
     -Est-ce que tu y susses? Tu m'as fouettée jusqu'au sang.
     -Il n'y a rien de terrible. La chair est capable de supporter beaucoup plus que tu as. C'est bien la charge plus nerveuse que celle-là physique. Ton cœur est sain, c'est pourquoi il n'y a rien de danger. Si tu ne viens pas d'avoir une envie d'obéir et se soumettre, on peut répéter le même plus encore. 
     -Vraiment, il n'y en aura pas besoin.
     -Et tu réussis, ma belle. L'autre fois comme tu criais! Et après cela comme tu as pleuré nerveusement! Et comme joliment tu viens de se tenir cette fois! C'est dommage que je n'ai pas une caméra. Tu ne t'es égosillée qu'avant la fin.
     -Puis-je entrais à la tente me reposer?
     -Reposes-toi pendant deux heures. Puis nous préparerons le dîner. Puis il faudra t'étudier. Nous avons peu de temps, mais j'ai envie de te renseigner beaucoup.
      En se couchant à la tente, Inga flatta, palpa les traces des "adventures" d'aujourd'hui. Les attouchements provoquèrent une faible douleur, mais cette douleur la réjouit.
      "On vient de me punir. J'étais une fillette désobéissante et on vient de me fouetter si fortement que j'ai mal à m'asseoir. Si je polissonne, on me fessera encore. Je viens de passer par de rudes épreuves". Inga se sentit heureuse de telles pensées. Il y eut encore quelque chose duquel Inga se sentit heureuse, s'est pourquoi un neuf monde s'ouvrit devant elle, le monde inconnu jadis qui en fait, coexistait avec elle toujours.
     -Ohé, mon maître! Est-ce que je sois une détraquée? Une masochiste?
     -Et quoi? Est-ce que tu as oubliée la leçon? Tu es la plus excellente telle que tu es.
     -Je me souviens. Mais j'en doute un peu.
     -Tu accoutumeras.
     "Soit, soit, - Inga dit à soi-même.- Même si tu m'écorches, je te violerai malgré tout".
      Elle s'endormit avec ces pensées pour quelque temps. Le sommeil de courte durée rétablit ses forces vite. Inga fut heureuse. Elle se souvint avec quels désenchantement et dépit elle s'était éveillée hier le matin. Et alors elle avait regretté qu'elle s'était éveillée. Maintenant elle regardait entièrement à l'autre façon à l'univers qui fut apparu beaucoup plus grand et plus joli. En limitant sa locomotion dans l'espace, le mystérieux inconnu, même le nom de lequel ne lui fut pas connu jusqu'à présent, il lui avait ouverte la liberté plus grande incommensurablement, on dirait, un énorme pays heureux, lequel maintenant elle va apprendre, flâner en jouissant de lui, selon ses excellentes allées de paradis, en se résignant à payer périodiquement pour cela par la douleur, les hurlements et les larmes. Le jeu valait la chandelle.
      Lorsqu'ils eurent allumé le feu et préparèrent le dîner, son enlèveur énigmatique et maintenant désiré, il s'adressa à l'Inga:
     -Je dois te prévenir d'avance. Quand tu reviendras à la cité, tu ne la reconnaîtras pas. Bien sûr, à condition que tu s'avances assez selon la voie de perfection. En revenant au monde auquel tu n'appartiens plus, tu verras que c'est une prison et tu prendras ses habitants et le même en haine. Tu auras envie de faire des extravagances et, si on peut s'exprimer comme ça, tu contreviendras les règles de la sécurité de la guerre contre la société. Alors, la société te brisera et te fera revenir à la stalle ancienne. Dans la première jeunesse je plusieurs fois perdais mes amis de cette façon. En étant enflammés de mon esprit de révolte, ils faisaient des bêtises et s'attiraient des ennuis: certains étaient placés à l'asile d'aliénés par ses parents, les autres étaient emprisonnés. En se remettant des ennuis, pas assez menus, ils me déclaraient que maintenant ils "grandissent", qu' ils devinssent "raisonnables", qu'ils "ne retombent plus en enfance". Ils me prenaient en haine, en estimant que je sois la seule cause de tous les ennuis qui sont tombés sur eux. Ils ne revenaient jamais plus sur la Voie, au moins, dans cette vie. Maintenant ils s'étiolent: les uns de l'eau-de-vie, les autres des maladies; c'est pourquoi il vient jusqu'à certaines parts de leur subconscience, précisément QUOI ils ont perdu. Je ne voudrais point que cela soit arrivé à toi.
      Je te voudrais apprêter justement conformément à cette cause. Toutes les études que nous pratiquions, ce n'est pas une de mes lubies. Tu seras obligée à revenir au monde, auquel tu n'appartiens plus. Tu y séjourneras comme une éclaireuse dans l'arrière d'ennemi. Tu seras obligée à devenir une actrice, c'est-à-dire, à jouer un rôle. Ce n'est pas difficilement, mais c'est plus difficilement avec cela de ne pas oublier que ce n'est qu'un rôle. Ton masque ne doit pas devenir ta face. C'est pourquoi d'abord il faut éviter à séjourner dans la société longtemps, même parmi les amies. Ou bien elles remarqueront quelque chose, ou bien tu commenceras à descendre au niveau ancien. Il n'y a pas de voie en arrière. Tu as reçu les connaissances et elles sont avec toi, tu ne peux plus rendre l'ignorance. Néanmoins sur la voie une halte est possible et telle halte rend une personne malheureuse, cela mène aux maladies graves et aux hasards fatals.
      Il faut t'apprendre à lire dans les pensées des personnes présentes, ce n'est pas si difficilement comme il semble au premier regard. Retiens! Chaque face concorde avec certaines pensées. Le peuple avec riche expérience de la vie, il peut en user. Outre cela, il existe une capabilité mystique à lire dans la pensée, qu'on peut développer par la méditation orientale.
      Il faut te savoir t'adapter au froid. Tu habites le pays froid et en cas du changement à la clandestinité il est préférable de se cacher à la nature, à la belle étoile même en hiver. Chaque personne a le grand pouvoir de la résistance au froid, mais c'est rarement qu'on le développe.
     -À quoi bon le cacher? Je ne commets ni pillages, ni meurtres.
     -Peut-être t'estimes qu'en temps de Staline tous les fusillés et les laissés moisir en prison fussent des pillards et des meurtriers? Il y avait beaucoup de philistins qui traitaient le peuple persécuté par les Soviétiques avec désapprobation, mais dans quelques mois ils mêmes se trouvaient à leur place. Et si à quelqu'un d'entre eux une pensée était venue à l'esprit, sans attendre quand leur jour fatal viendrait, échapper à la nature et y vivre toute l'année - soit leur sort serait dur, toutefois bien mieux que celui-là de prisonniers de Goulag. C'est leur propre l'idiotisme qui les a ruinés; l'idiotisme qui est inhérent à la plupart du peuple. Et si aujourd'hui tu vis en bonne harmonie avec cet État, néanmoins la situation politique peut se changer pendant quelques semaines, quoique pour le moment elle change à mieux. Quand un système totalitaire fonctionne à pleine puissance, seulement ta démarche, ou une expression de ton visage, que n'aimaient pas un voisin soûl et son copain d'ivrognerie qui est un agent de KGB, cela peut causer de ta perte.
     -Oh, c'est ça! Tu m'as enlevée à sauver de différentes répressions du totalitarisme. Et quoi si je me trouve une écolière incapable? Si je quitterai la Voie et vivrai comme tous les gens normaux?  -Ce ne serait pis que pour toi, et je garderai les mémoires agréables de toi. Je veux à faire coïncider l'agrément et l'utilité à la fois. Bien, l'utilité disparaîtra mais l'agrément restera malgré tout. Le Maure vient d'exécuter son affaire, et alors Dieu sait. 
     -Est-ce que tu es un croyant? 
     -Je ne crois pas. Je SAIS que Dieu existe. Une fortuite réaction chimique n'a pas pu engendrer la vie, bien à former le code génétique. La vie est créée de la Vie supérieure Qui n'a aucune cause.
     -Est-ce que tu visites une église? Te confesses les singularités sexuelles?
     -Tout d'abord, il n'est pas établi à se confesser à chaque église. Deuxièmement, la foule qui va à l'église, c'est la même foule qui a crucifié le Christ. Tous le texte de l'Évangile est mis contre la société, néanmoins c'est la société qui a mis tout sens dessus dessous. Les premiers siècles le Christianism avait été persécuté. Et tout à coup il est convenu pour tous le monde. Ce n'est pas un hasard. On avait besoin de siècles que la foi véritable soit transformée en son antipode. L'inquisition - c'est un germe du totalitarisme. Et il n'y a qu'un seul opposé du totalitarisme, c'est le Christianism véritable.
     -Le Christianism, est-ce qu'il permette le sexe, d'autant plus, celui-ci qui n'est pas traditionnel?
     -Nous sommes encore des enfants, voilà nous jouons aux jeux infantiles. Quoique j'aie les connaissances beaucoup plus que tu as, mais pour le moment j'ai ne suis pas devenu un bouddha, c'est-à-dire, un Illuminé. Quand nous atteignons ce stade-là, nous n'aurons plus besoin de ces jeux. C'est un enfant qui peut s'intéresser au jeu au morpion, mais pas un adulte. Il s'agit voilà où gît le lièvre! Dans le sexe une énorme énergie est concentrée. En quels cas il est plus probable qu'un chien se détache d'une chaîne? Un étranger qui a pénétré à son territoir - c'est en deuxième tour, et c'est donc une autre chienne qui provoquerait cela en premier tour. Un homme si son orientation sexuelle n'est pas destructive pour lui-même ou pour les autres, s'il désavoue de ses inclinations pour n'importe quels biens à l'avenir, et spécialement pourvu que le monde ne lui blâme pas, tel homme n'est pas moins piteux et moins nul qu'un pleutre qui s'est échappé où on attaquait sa partenaire. Au cas dernier il a le droit moral à tuer les attaquants, s'il ne les peut pas forcer se refuser à l'agression à l'autre façon. La société en transformant un homme en nullité à la façon de mettre des obstacles dans la plus chargée d'énergie partie de la vie, après cela elle peut manipuler de lui, en utilisant lui aux guerres criminelles et les autres buts ignobles.
     -Tu n'as pas peur de faire des erreurs et de se trouver en enfer?
     -Le paradis et l'enfer sont les états de l'âme, pas les espaces géographiques. Même si le sort mène à l'erreur, il serait mieux expier mes fautes que celles des autres. Si deux maux inévitables sont devant toi, il faut choisir un d'eux. Je ferai mieux, si nous traversons une ville, un troupeau des idiots nous attaque et je commets un meurtre, que je commette celui-ci dans la guerre douteuse qui est déchaînée par criminels haut placé.
      Je te répète: il faut apprendre beaucoup de choses: faire semblant d'être une autre, en restant soi-même; lire dans la pensée d'autrui, en cachant propres celles; se cacher dans l'environnement froid, savoir les manières de la neutralisation d'ennemis forts en n'importe quel sens, spécialement savoir trouver leurs points faibles. Parfois certaines choses assez innocentes au premier regard, ils peuvent servir comme une arme terrible aux mains d'un homme instruit.
      Que-ce que ferait un homme ordinaire, si quelqu'un essaye de fouler ses intérêts? S'il fait les tentatives de résistance, il agit inhabilement, perd et capitule avec déshonneur. La faute principale: il tente d'organiser un groupe s'opposant, en exprimant à l'autre manière, créer une société, mais la société est une hydre polytête et lourdaude. Il ne peut vaincre que sous un commandant génial en cas de la soumission à celui-ci sans murmure, mais dans telles occasions il y a beaucoup de délateurs et aucune organisation. Un saboteur bien enseigné, il peut faire plus qu'un troupeau à cent hommes. 
     -Alors pourquoi tels individus tout-puissants ne sont pas utilisés à la guerre?
     -D'où peut on les se procurer? Quel sera le coût pour les enseigner? Et surtout: et s'il apprendra tout ça et se tournera contre ceux qui l'enseignèrent?
     -Et quoi si j'en apprenant tout  je me tournerai contre toi?
     -D'abord tu as déjà connu le goût de la vraie liberté, et à te tourner contre moi, ce serait de même que te retourner contre toi-même. Quoiqu'il y ait une tradition dans nos parages à se nuire à tout alentour, y compris à soi-même. Il existe donc un proverbe: "Soit ma vache va crever, pourvu que celle-là de mon voisin ne vêlera point" -Néanmoins tout ça est une bêtise. Je te répète encore: je serai consolé des choses agréables que j'ai reçues de toi. Il ne tombera que les choses utiles, les choses agréables resteraient. Et alors, comme on chante dans une chanson connue: "Je ne t'oublierai jamais, je ne te verrai jamais" (Я тебя никогда не забуду, я тебя никогда не увижу). Deuxièmement: à propos de me nuire, d'abord trouve-moi! Supposes-tu que j'aie l'intention de séjourner ici dix ans avec toi?
     -Et quoi si la police te trouvera?
     -Ils ont des chances de me trouver un peu plus que tu les as, et si tu seras une bonne écolière, ils les ont moins. D'accord, ils trouveraient la place de mon enregistrement du passeport, mais qui leur répondra, où SUIS-JE? Ça y est, ma belle, - et il lui donna en jouant une claque de paume sonore et forte sur place où la cravache s'est promené récemment. Inga grimaça de douleur. D'ailleurs, je ne te conseille pas de polissonner aujourd'hui car à l'occasion de quelque chose je te punirai sur les fesses de nouveau. Alors tu auras plus mal. Cela pas malsain, pas dangereusement, néanmoins tu ne pourras nullement t'asseoir pendant deux jours. Inga s'imagina cette perspective avec horreur et sérieusement décida en esprit de ne taquiner plus son précepteur sévère.
       Cette journée ils étudiaient beaucoup, il l'enseignait à marcher par forêt sans bruit, en indiquant ses fautes.
     - Tu n'as que commence tout juste à marcher comme ça, - parla son enleveur.- Et pour le moment ces jours je n'ai qu'indiqué tes fautes, mais dans quelques jours je te punirai pour celles-là. Retiens: dans la vie réelle telle faute peut être pareille à mort.     
       Toutefois, il la cinglait par branche sur les cuisses quelques fois où elle ne devinait pas ses intentions; ce fut une étude de lire dans la pensée d'autrui. Le même jour il la commença à l'éclairer, comme il même dirait, dans la plus applicable en vie partie des mathématiques, c'est le calcul des probabilités. Devant le coucher du soleil elle lui avoua:
     -Je ne peux rien à me faire, j'ai envie de toi. Mais tu m'as défendu cela. Tu parles que l'abstinence provisoire soit mieux pour tous les deux.
     -C'est vrai en fait. Si tu ne crois pas - on peut ne pas croire, néanmoins tu dois m'obéir et il sera mieux que tu n'essaies pas à résister à moi. Tu n'en supporterais malgré tout.
     -Mais je ne pourrai pas m'endormir.
     -Frotte-toi par crème contre les moustiques comme on y fait à l'approche de la nuit, assois-toi sur les talons à la position Vadjrasana! Tâche de méditer de rien pendant trois minutes! 
       D'abord Inga se mit à genoux, puis écarta les talons et s'assit sur eux. Plusieurs fois son enleveur siffla par cravache en air pour faire peur, en disant:
     -J'ai dit: aucune penser!
      Trois minutes passèrent.
     -Change de position en Virasana.
      Inga écarta les pieds sans écarter les genoux et s'assit sur le sol. Cela elle bien savait. Encore trois minutes passèrent.
     -Et maintenant couche-toi sur le dos. Tu en as presque obtenu ces jours. Excellemment! Voilà enfin! Maintenant oublie tout! Concentre-toi au plexus solaire! C'est-à-dire à chakra Manipoura.
      D'abord les sensations en jambes et en pieds n'étaient pas agréables, mais dans deux minutes elles disparurent. Il a bien fallu se souvenir qu'elle est fouettée fortement aujourd'hui. Derechef il devina trois fois qu'elle oubliait la concentration et siffla par cravache en air d'un air menaçant.
     -Lève-toi! Maintenant tâche t'asseoir en position Siddhasana!
      Elle en obtint. Aujourd'hui, il était bien bonne journée, à l'exception de l'épreuve difficile, laquelle la coquine avait provoquée le matin. Elle eut un peu mal en étant assise. Dans cinq minutes elle changea les jambes au commandement.
     -Maintenant va pour le petit besoin, habille-toi et endors-toi en position de cadavre, c'est Chavasana.
      Ainsi Inga fit tout: elle se coucha sur le dos, se détendit, s'en imaginant qu'elle entrât toute nue dans un lac pur qui est entouré par les alentours pittoresques et toutes les parties de sa chair qui se trouvent sous l'eau, elles faiblissaient et dissolvaient. Bientôt elle s'endormit. Elle vit en rêve une altitude effrayante d'où on avait des chances de tomber. En étant debout là, elle devait lancer en bas des pierres assez grosses mais, sans manquer à mettre eux en branle aux mains avant de lancer. Cela la égayait trop. La gaieté confondait avec frayeur de l'abîme tellement proche et de beaucoup des chances de tomber du bord tellement étroit. Il ne fut plus possible un sommeil avec telles émotions orageuses, et Inga se réveilla.
      Il n'eut personne près d'elle. Inga devina que son précepteur soit assis près du feu dehors. Il était très sensible au réveil d'elle et conformément au "code de captive" la nuit, pour éviter une punition dure, elle lui devait rapporter qu'elle vient de se réveiller. Elle rapporta et demanda la permission de sortir de la tente. Il l'en permit. 
      Les couleurs incomparables, les sentiments incomparables de la nuit s'achevant de juin, tout cela s'ouvrirent devant elle. La douce fraîcheur caressante avec le silence de la forêt qui n'eut pas encore réveillée, tout cela intensifièrent l'impression. On en voulait quelque chose de plus.
     -Je n'entendais jamais, comment tu chantes.
     -Je n'en réussirai pas.
     -Pour savoir nager, - il parlait lentement et presque tout bas, - il faut entrer dans l'eau. Apprendre théoriquement à nager - c'est impossible. À chanter - aussi. Je vais t'aider. Je vais commencer et tu vas se joindre à chanter graduellement.
      Oh! Се n'est pas en vain qu'Inga lui comparait à Vysotsky! "Когда вода всемирного потопа..." (de russe: "Lorsque l'eau du déluge universe...") - commença le précepteur, en imitant assez heureusement le génie de chant qui s'était allé à jamais, il y eut non si longtemps. Ce chant rendit Inga définitivement à certaines barrières de la félicité, en traversant lesquelles, on peut éclater en sanglots de bonheur. Quand on vint jusqu'au refrain, elle, en contenant à peine les larmes de joie, se mit à chanter, et il semblait, elle chanta en ajoutant toute sa propre essence à cette chanson:
     -Я поля-а влюбленным постелю-у. Пусть поют во сне и наяву-у..." (J'étendrai les champs pour les amoureux. Soit ils chantent en rêve et en réalité...)
      Elle chanta le refrain jusqu'à bout et ne reconnut pas sa propre voix. Cette belle voix, grêle et d'autre part forte voix de jeune fille, même un peu couvrant son partenaire du duo surgi spontanément, cette voix exprima tous les sentiments: et ceux qui sont contenus au sens des mots chantés, et ceux que les mots ne peuvent pas exprimer, et ceux que le génial auteur ressentit, et ceux qui du féerique paysage nocturne entrèrent dans l'âme grand ouverte à travers une porte interdite et autrefois fermée mais maintenant la porte grand ouverte en faisant enrager la société, et ces sentiments furent entrés non comme des trouble-paix, mais comme ses amis bienvenus de lesquels sa jolie âme si s'ennuyait; l'âme qui si longtemps languissait enfermée! Inga en chantant avec telle grande ferveur, elle bien ne pouvait fausser ni une seule note et avec souffler, car elle ne savait pas tous les mots, elle chanta cette chanson admirable jusqu'à bout.
     -Es-tu heureuse?- Il savait que la question est superflue, tout était vu sans demander. Les larmes de joie roulaient en bas selon joues de la fille.
     -Oui! - répondit Inga tout bas, avec passion.
     -Néanmoins remarque! Toi et moi, nous n'avons rien fait. N'avons que chanté. Maintenant compare: le bonheur de l'abnégation, le bonheur d'une certaine douleur, le bonheur de la volupté sexuelle, le bonheur d'une jolie chanson ou d'une poésie - tout cela comme les tableaux: un celui-ci d'une certaine couleur, un autre celui-là - d'une autre. Et c'est une bêtise à discuter, quelle couleur est mieux, quoique la foule stupide essaye de diviser le bonheur en pur et impur. Cette idée n'est pas une neuve. Cette division en pure et impure était réfutée par Tantra il y a cinq mille ans. Le Nouveau Testament a réfutée la même division aussi. Quand on a envie de pleurer de bonheur - cela est l'état d'amour. Ce n'est pas d'une grande importance de quoi cet état est provoqué. À l'instant pareil nous nous approchons vers Divinité et nous devenons dûment heureux.
      Néanmoins d'abord nous avons besoin d'une porte pour entrer en état de l'amour. La porte peut être toi. La porte peut être une chanson. La porte peut être cette nuit féerique. Nous attribuons notre bonheur aux objets, comme si tout dépendrait des circonstances extérieures qui nous fournissent ces objets. Nous préférons les objets humains et soit ils nous payeraient de retour. C'est notre enfance spirituelle. Quand nous croîtrons jusqu'à la maturité spirituelle, nous sentirons, et en théorie j'y bien sais au présent, que nous puissions être heureux, que nous puissions être en état d'amour, que nous puissions s'approcher de la Divinité - et tout cela est possible sans aucune sorte d'objets - il suffit assez un seul propre"moi".
      Tu es heureuse si tu te trouves en l'état d'amour, ça ne fait rien, est-ce qu'on te paye de retour ou non. Tu es malheureuse-là où cet état disparaît, même si tu serais debout ce temps-là sur la scène et les admirateurs fanatiques te couvriraient de fleurs. Alexandre de Macédoine et Napoléon conquéraient le monde. On avait peur d'eux, on les saluait, on les applaudissait. Mais ils mêmes s'estimaient malchanceux. Remarque! Ceux qui conquéraient le monde, ils s'estimaient malchanceux. Et tout cela parce qu'ils ne savaient pas aimer. Ils ne savaient que faire la guerre.
     " Потому что если не любил - 
      Значит ты не жил и не дышал".
     (Parce que si tu n'aimais pas - ce donc que tu ne vivais pas et ne respirais pas), - son précepteur chanta expressivement la dernière ligne de la chanson qu'ils eurent chantée récemment, puis il proposa:
     -Chantons encore!
     -D'accord! de quoi allons-nous chanter?
      Le précepteur entonna une chanson qui était exécutée depuis longtemps par Mark Bernes "Si tu cesses d'aimer". Inga de même avec zèle de tout son cœur chanta en se joignant à lui. Après avoirachevée la chanson, il la regarda bien en face et expliqua expressivement:
     -Dans ces deux chansons que nous avons chantées aujourd'hui, il se trouve des réponses si pas à toutes les questions mais à très nombreuse quantité d'elles. Bien sûr, as-tu les entendues auparavant?
     -Oui.
     -Est-ce que tu n'as pas remarqué rien? Je le sais. Et le Tchatsky n'a pas remarqué une ligne à l'Évangile et s'est rendu à jeter ses perles devant les pourceaux. Ça y est, ma belle. Apprends des erreurs! S'il n'aurait pas besoin de te punir pour leçons oubliées de derniers jours, est-ce que tu sais que cela signifiera? Cela signifiera que pendant ces derniers jours tu aies reçu tant de connaissances, combien d'autres personnes ne reçoivent pas pendant toute leur vie. Maintenant tu sais ce que la plupart des gens n'apprennent pas jusqu'à neuvième dizaine de leurs vies.
     -Peut-être, mais pour le moment ça ne me regarde pas car j'ai envie de toi, - en ce disant, elle serra son précepteur dans ses bras et embrassa lui sur la bouche. Il répondit au baiser et la serra dans ses bras aussi.
     -J'ai envie de toi pas moins.
      Inga vit et sentit au travers vêtement qu'il ne ment pas.
     -En outre, soit cela passe en ville, toute de suite je profiterais de l'accessibilité pour notre lien ne se brise pas, mais dans le cas présent j'ai le temps.
     -Aujourd'hui tu as admiré de moi que j'ai reçu les tourmentes à l'intention de l'Amour et avec cela tu m'as fouetté que j'ai mal s'asseoir. Je devine que tu as besoin de ma douleur, de mes souffrances.
     -J'ai besoin que l'état d'amour s'augmente en toi jusqu'à certaines limites et que dans tel état tu te me donne. Plus amour est en toi, plus de la douleur supportes-tu. Ta bonne volonté des épreuves indique la sincérité et la force des sentiments. Aujourd'hui où tu t'es résignée à soixante-quinze claques, j'ai appris que la graine de ton amour a donné un fruit fort et viable. Il ne faut que donner à lui la possibilité d'être mûr.
     -Pourquoi de ne pas montrer la force de ton amour aussi? Souffrons avec moi ensemble!
     -Malheureusement, ce qui est une torture pour toi, la même est une bagatelle pour moi. Pour produire de même effet à moi que la fustigation-là pour l'évasion a produit à toi, il faudrait m'infliger au supplice douloureux. Nos forces sont inégales. As-tu envie d'essayer? Récemment il a été la nouvelle lune. Jusqu'aux huitièmes journées de lune il est utile de cautériser un point sur la jambe. je ne sais pas en détail, comment on fait cela selon toutes les règles et parfois je cautérise ce point sans me gêner par simple cigarette.
      Il ôta son pantalon et s'assit sur le tronc d'un bois mort où ils conversaient et dînaient souvent en étant assis. Puis il sortit un stylo à bille, couvrit son genou par paume, traça sur la jambe une ligne horizontale de bout du doigt du cœur, puis celle verticale selon continuation d'auriculaire. Après cela il alluma la cigarette par un bâtonnet mince du feu, et quand la cigarette se fut allumée, il l'approcha graduellement et puis il la serra tout contre le point d'intersection des lignes. Inga un peu sentit l'odeur de brulé, mais son interlocuteur bizarre même ne remua pas.
     -Eh bien, essaye-le. Soit il sera encore une épreuve de mon amour.
     -Je sens la paresse de t'attacher.
     -Allons, je me couche sur le sol, sur le dos, je mets les mains en arrière et les unis. Puis je jette les jambes sur la bille. Tu t'assois sur mes hanches et une ta main retient ma jambe, l'autre celle-ci me cautérise.
     -Eh bien, c'est une idée. Mets la paume sur le genou! Il l'aida de mettre la main correctement et de même dessina une croisette indiquant le point nécessaire.
     -Couche-toi, grue!
     -Oh, comme je le crains, - Inga se lamenta en couchant.- Je même en ai demandé.
      Elle continua de se lamenter quelque chose tout bas, tandis qu'il lui s'assit sur la hanche et alluma la cigarette. Tout à coup le cri aigu coupa ces lamentations. Au loin les buissons secouèrent. Quelque chose gros s'éloignait avec craquement comme s'il cassait tout en forêt.
     -Pauvre sanglier! Comme tu le viens de l'effrayer!
      Inga sourit en réponse.
     -Oui, je suppose qu'il est le plus malheureux de nous trois, quoiqu'on le n'ait pas cautérisé.
     -Quelles impressions sont-ils?
     -La douleur de cravache est longue, accablante et celle de cigarette est aiguë, explosive. Toutefois telle brûlure est mieux qu'une longue fustigation soit.
     -Il ne faut pas souvent ce faire. Sinon le corps va être marqué.
     -Je t'aime malgré tout, - en disant cela, la jeune fille lui serra dans ses bras.
     -Je t'aime aussi.
     -Si je n'ai pas envie de dormir, je t'importunerais et s'attirais des cent claques de cravache.
      Toute de suite il sentit l'envie de dormir aussi. L'aube s'approchait. Dans la tente il pansa la brûlure d'Inga, puis son propre celle-ci. Bientôt ils s'endormirent.

Au chapitre suivant: http://la-flagellation.blogspot.ru/2012/07/chapitre-7-lenleveur-enigmatique.html

Le texte russe original: https://www.proza.ru/2009/12/20/1217

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