Friday, July 20, 2012

Chapitre VIII. L'enleveur énigmatique.


      Il passait l'année 1985. Cette année l'été s'est produit doux, sec et pas très chaud. Dans tous les aspects de la vie les changements se posaient, de l'existence lesquels la plupart du peuple ne suspectait pas quoiqu'elle en avait soif. Même dans la nature il n'était pas tout tranquille. Il était clair que le changement climatique futur ne peut être évité, les chercheurs ne discutaient que selon lequel scénario cela passera, et le trou d'ozone se manifestait sur l'Antarctide en menaçant.
      Cette année a posé le commencement de la fin de la plus inhumaine idéologie qui n'a porté ni à l'un seul pays les promis bonheur et prospérité, mais au lieu d'eux la faim, la guerre, le sang, la lâcheté et la trahison. Et tout cela est fabriqué avec l'aide de la substitution des sentiments religieuses naturels, propres à chacune âme humaine, par certaines adorations aveugles et forcées, formelles et sèches adorations devant les idols fausses. Il est possible qu'on ne sait pas d'où de l'espace cosmique et il est plus probable que des autres dimensions inconnues, un virus mortel s'est enfoncé au corps de la bête écarlate du totalitarisme, la bête encore est forte et ne suspectant rien, la bête qui est bien amusée au festin sanglant du vingtième siècle, la bête qui a détruit dans certains pays plusieurs dizaines de pour cent de la population en transformant le reste des peoples en zombis marchants sous la houlette diabolique. Il mûrissait le commencement de la fin de la forme de son existence, la forme qui est la plus hypocrite et la plus viable, c'est le communisme qui a réussi la concurrence sans merci contre fascisme qui est un phénomène moins viable néanmoins se produisant sous le drapeau rouge aussi. Les deux idéologies ont bien avéré par ses drapeaux la prédiction du Saint Apôtre Jean sur la bête écarlate.
      Durant tout le siècle les sorts humains se mélangeaient et se battaient comme les cartes en jeu. Ainsi que sur la surface de l'océan fantastique Solaris, les perturbations étranges, les courants mystérieux se formaient dans la société, en préparant la grande onde des changements. En ressentant sa fin, la bête blessée résistait en détruisant les vies humaines et en remportant des victoires temporaires mais en général la mort ne pouvait vaincre la vie de même comme l'obscurité ne peut pas vaincre la lumière. Au total ce n'est pas la mort mais la vie qui remportait et remportera la victoire toujours. Précisément l'une de telles victoires bien passait dans cette forêt perdue, en arrachant une âme à jamais des pattes osseuses de la société morte, la société qui ne savait l'amour, ne savait le printemps, la société dans laquelle même "il n'y avait pas de sexe", une âme humaine sans prix en est libérée. Son précepteur comprenait que c'est plus important que planter un arbre, c'est plus important que bâtir une maison, même c'est plus important que mettre au monde un garçon, en cas que le sort veut qu'il ne devienne pas une Personnalité en restant un misérable incapable de raisonner indépendamment jusqu'au bout de la vie. Cette saison estivale est passée comme une jolie perle placée à l'ornement de son destin agité et plein de lutte. Pour ce grand auquel il a contribué à s'accomplir, il recevait la récompense ici et maintenant. Inga est devenue sa maîtresse, une disciple douée, une esclave soumise et fidèle.
      Il continuait la fouetter régulièrement pour le moins échec à n'importe quel objet de ceux auxquels il la renseignait néanmoins elle a appris à recevoir les punitions avec résignation, courage et joie, sans broncher, sans gémir. Et ce n'est que le peuple bien la connaissait, selon des changements subtils de la couleur ou l'expression de son visage, s'il a vu, aurait pu deviner quel genre de douleur elle éprouvait à l'instant même.
      Les punitions étaient sévères comme toujours, et la jeune fille un peu craignait devant eux au fond d'elle-même, bien qu'elle n'en rien laissait voir. Cela et y compris sa méditation libérée des préjugés de foule, tout ça contribuait au forcement puissant du processus de son apprentissage. Et il l'enseignait aux arts martiaux d'Orient et à la science médiévale du Japon à se glisser et pénétrer, cependant il l'accoutumait à travailler au point de vue intellectuel. Avec lui, elle a conçu beaucoup de la science des plaisirs sexuels. Avec peine, mais il a réussi à laisser lui la possibilité d'estimer la préférence du sexe tantrique, mais après cela il l'a prévenue:
     -Si tu remarques chez toi les capacités quelconques inhabituelles, n'en raconte jamais à personne, même à moi ou à la plus proche personne dans le monde là-bas. 
     -Afin de ne pas perdre ces capacités? - Elle jeta un coup d'œil sur le précepteur en face et apprit qu'elle ne s'eut pas trompée. Il se taisait longtemps et enfin proféra:
     -Tu es en progrès!
      En fait, Inga réussissait en tout y compris à l'autoflagellation. Maintenant, elle pouvait se fouetter sur les plus sensibles places jusqu'à vingt claques sans arrêt, et la main droite et celle-ci gauche, toutes les deux l'obéissaient. En étant zébrée mais heureuse, elle apparaissaît brièvement dans la forêt, l'esclave dévouée envers lui et la fière princesse pour tout le reste du monde. Parfois, lorsque le précepteur, en la regardant, se rendait compte de ce qui elle était et de ce qui elle vient de devenir, les larmes de joie montaient de l'intérieur. Ce qu'il a fait d'elle? Elle fut ou bien une amazone, ou bien une espionne, et il est probable qu'elle put rivaliser avec la même Mata Hari. Elle est devenue telle qu'elle peut pénétrer là-bas où, il paraît, il est impossible de pénétrer; que peut faire son affaire laquelle, il paraît, il est incroyable à l'exécuter; et elle peut disparaître à la même façon, furtivement, en laissant l'adversaire à toute l'ignorance ou en rendant lui en horreur superstitieuse, cela dépend du but de la mission.
     -À propos, est-ce que tu me prépares au pillage d'une banque, peut-être?
     -Pendant toute ma vie la plus grande chose que j'ai volée, c'était deux kilogrammes du saucisson cuit au libre-service. Je n'avais pas faim et j'avais assez d'argent, mais j'étais juste en colère contre ces "magasineurs" arrogants pour le fait qu'ils ont organisé une queue brutale où il fallait être debout pendant deux heures dont on bien pouvait se passer, et je suspecte que c'était avec une mauvaise intention. Ces débiles de l'époque de Brejnev aiment à manifester à telle manière sa supériorité illusoire. Et je n'avais juste que besoin de me décharger psychologiquement. Quant à l'avenir, il pourra arriver n'importe quoi, mais en tout cas, je ne voudrais point à jouer un mauvais tour à toi. Le fait est que je t'ai aidé à devenir heureuse et libre et ta liberté doit être bien protégée. Est-ce que tu souviens comme tu avais peur d'aller étant une seule contre tout le monde? Maintenant tu n'as rien à craindre, parce que tu SAIS comment le faire. Ne prends jamais un parti inconsidéré! N'oublie pas: chacun peut tomber dans l'erreur. En étant ici avec toi, j'ai fait une erreur.
      -Tu as imité le Vysotsky, en chantant.
      -Tu y es! C'est la divination géniale! Et tiens compte: en tout cas, il ne faut jamais imiter n'importe qui, cela il ne faut qu'à l'occasion de la nécessité absolue, mais même en ce cas t'efforce de ne rendre point cette situation longtemps retardée. Ai-je commis des fautes encore?
      -Non.
      -Mais déjà il est un mois que tu possèdes de telles capacités qu'un sanglier peut te flaire pas toujours, pas seulement moi. Tu te serais évadée et si je t'ai rattrapée, maintenant on ne sait pas qui aurait vaincu.
      -Tu savais que deux mois entiers je t'aime toujours. Il est plus probable qu'une chienne de berger s'évade de son maître.
      -Et maintenant retiens: Tu ne reviendras jamais à ce monde-là, lequel tu habitais auparavant.
      -Cette fois Inga ne devina pas:
      -Les nuits sont plus longues, les feuilles jaunissent et les oiseaux s'envolaient au Sud?
      -Non. Tu reviendras à Moscou, mais ne la reconnaîtras. Maintenant, c'est tout à fait une autre ville, entièrement un autre peuple.
      -Tu écoutes récepteur donc. C'est toi qui as dit que les changements ne se produiront que dans cinq ans, non plus tôt, - Inga ne devina pas de nouveau.
      -Ce n'est pas Moscou qui est changée; c'est toi.
      -Et quant à toi?
      -Je ne peux pas y aller. Et ce n'est pas Sud où je vais partir. Si je ne fais pas cela maintenant, ensuite l'occasion peut ne se présenter jamais. Prie pour moi! Il sera plus difficile qu'enlever des grues.
      -Tu vas à la Carélie.
       Maintenant il fut son tour à ouvrir bouche d'étonnement. Il se retint, mais dans la profondeur de son âme un effet fut provoqué comme une explosion.
      -Je crois en toi! Tel comme tu es, tu réussiras. Néanmoins, apprends à tout hasard: à l'étranger je n'ai personne et mes parents n'ont personne aussi. Lorsque tu te dégrossiras là-bas, si tu m'envoies l'invitation, je saurai que ce sera de toi, je viendrai à toi. Est-ce que bientôt on rendra la liberté de partir?
       Il ne répondit pas longtemps parce qu'il ne put pas se remettre du choc toute de suite. Maintenant donc elle savait lire dans la pensée de lui. Enfin, il affirma:
      -Tout y va, comme ça.
      -Et quand nous partirons d'ici?
      -Demain, le matin.
      -Donc tout s'achève?
      -Tu te souviens? Je t'ai renseigné: tout change et on ne peut pas l'éviter. Où que vous alliez, quoi que vous créez - tout va changer.
      Brusquement, Inga tomba à genoux et sanglota en embrassant ses jambes:
      -J'en ne veux pas, je ne veux pas d'être séparée de toi! Jamais plus! Je ne trouverai jamais plus tel comme toi! C'est rare, cela ne peut pas répéter!
      -Inga, domine-toi! Tu fais preuve de faiblesse. Un ennemi intelligent ne manquerait jamais de profiter de l'instant.
      -Il n'y a personne que nous.
      -Tiens compte de ça pour l'avenir! Et maintenant dis-toi: "Par-dessus tout, je suis une Ninja!" Cela bien encourage.
      -Mais je ne suis pas une Ninja et ne suis pas née au Japon. Je m'entraîne pas dès la naissance, mais dès l'âge de vingt ans. Quoique je réussis, néanmoins c'est loin jusqu'eux.
      -À certains égards, non, mais en quelque chose de plus qu'un ninja. Ils étaient des exécuteurs aveugles, ils avaient un devoir. Ils servaient quelqu'un, mais tu es libre de tout le monde. Tu es une forte personnalité indépendante. Avec moi tu ne fais que tes études, mais c'est toi-même qui feras le combat, selon ta propre initiative. C'est toi-même qui considéreras et prendras un parti.  Je suis ton précepteur, professeur, mais pas un commandant à la guerre.
       Inga se mit à tranquilliser un peu.
     -Je ne veux pas à séparer de toi aussi. Lève-toi, - il se mit à l'embrasser et caresser. - Saisis donc! Si nous nous séparons demain, il y a trop beaucoup des chances que dans quelques années nous nous réunissions de nouveau et dans les conditions plus sûres. À la frontière de Carélie-Finlande je connais déjà tous les tenants et les aboutissants. Mais si nous continuons, alors, il est possible que nous ne nous voyions jamais plus. Ici, sous mes pieds la terre brûle. Tu en renseigneras... à Moscou.
     -Il est déjà longtemps que tu n'as me fouettée pas cruellement, comme une fois-là pour l'évasion ou une autre fois-là où je me suis te donnée en première fois. Attache-moi! Arrange me une brûlée cruelle en guise d'adieu! Parce que demain il n'y aura pas du temps. Soit pendant trois journées j'ai mal m'asseoir, pourvu que pendant ces trois journées je me souvienne plus clairement de toi et de tout ça, - et elle fit un mouvement circulaire par main. 
     -Ma chère amie forestière! Je t'aime et vais satisfaire ta demande. Prends les cordes et allons!
      Enfin elle sourit.
     -Sais-tu? Elle jeta les yeux avec espièglerie sur lui et prononça sa phrase devenant préférée en cas pareils:
     -Oh quel savon va m'arriver!
     -Tu es une fillette brave! Telle que tu te tiennes, tu me plais plus, et même on ne voudrait pas à te donner la fessée. Mais notre amour, bien que cruel, mais excellent, parce que l'amour est excellent dans toutes ses manifestations. Et nous gardons ses règles, soit!
     -Quelle pose faut-il prendre?
     -Cette fois, en guise d'adieu, c'est toi-même qui choisit.
       Inga y réfléchit. D'abord, comme d'habitude, elle voulut à se mettre à quatre pattes, mais, en se souvenant ses imaginations sur la peine corporelle dans la place publique, au lieu d'exécution, et la cravache est à la main du bourreau habillé au chaperon rouge couvrant la face et avec fentes pour voir, enfin elle se décida:
     -Allons! En étant debout comme une fois-là, près de l'arbre. Près de cet arbre, - elle passa la main en direction d'un sapin séculaire.
     -Laisse ça aller à ta guise. - Inga apporta les cordes et il se mit à l'attacher. - C'est probable que je m'en occupe en vain. Avec moi tu es devenu comme de l'acier.
     -Néanmoins, d'être attachée est plus intéressant. Les préparations finirent. Inga se disposa déjà à l'éprouver, serra les lèvres et fixa les yeux sur le sol. Voilà la procédure commença, mais la jeune fille fut debout comme de l'acier en fait. Elle supportait à la spartiate cette douleur qui semblerait insupportable pour beaucoup des gens. Les premières cicatrices éclatantes, avec gouttes du sang au bout d'eux, au fond desquelles les anciennes celles pâlirent, ornèrent déjà les rondeurs lascives, mais le visage ne changea pas, ne fut que rougi un peu, et la quantité des traces du jeu cruel s'augmentait et s'augmentait toujours. Cela dura longtemps. Ensuite, quand la derrière devint bien fouettée, quelque chose toutefois changea au visage, et il fut difficile à expliquer en mots et plus difficile à discerner qu'est-ce que se passa avec elle tout de même. Elle... finissait mais s'efforça de ne sourciller ni douleur, ni passion. Le fouet continua à siffler et elle a réussi à finir deux fois plus encore. Quand tout s'acheva et il s'approcha d'elle pour la délier, elle dit d'une certaine voix changée:
     -Attends! Maintenant frotte de sel! - l'intonation fut étrange. Il n'entendait jamais celle-ci auparavant d'elle.
     -N'est-ce pas trop pour toi?
     -Je viens de dire donc, frotte! - le ton fut bien impérieux. - Les derniers mots furent dits avec une certaine joie fanatique.
      Il s'éloigna et bientôt revint avec une poignée du sel mouillé, toute de suite en se mettant la frotter. Une larme roula des yeux de cette jeune fille, maintenant telle audacieuse, et elle sourit. Il fut impossible de comprendre de quoi il y eut plus: de souffrance ou de félicité.
     -Maintenant, je t'aimerai plus fortement. Et toujours, si on me fait tristement, je me rappellerai ça qui vient d'être toute de suite. Cette douleur féroce sera ma consolation pour longtemps. Et à présent j'ai envie de me donner toute attachée à toi.
      Tous les deux finirent à la fois et vite et comme si se transporteraient à l'un certain monde fantastique. Désormais cette journée dernière luira toujours comme un projecteur éclatant à l'avenir lointain. Chacun d'eux pourra affirmer avec assurance et sans douter que le bonheur existe dans la vie. Il ne faut que le tirer de la profondeur de propre "Moi". Dans cette forêt ils concevaient le bonheur sans l'observer d'un côté mais en éprouvant sur ils-mêmes, en voyant la grande quantité de ses pans bizarres, en apercevant la grande quantité de ses possibilités, vaste et intarissable.
      Et les arbres se taisaient. Les arbres non seulement se taisaient. En se taisant, ils racontaient de quelque chose qui n'est pas traduisible en langue humaine. Et les arbres taisent, comme jadis quelqu'un inconnu avait dit, sur le paradis perdu, lequel Adam et Éva habitaient. Les confessions différentes interprétaient aux manières différentes qu'est-ce qui gît au fond de la chute et toutes elles ont manqué l'essentiel. Pourquoi ils, ceux qui parlent si beaucoup de l'amour envers notre Seigneur Jésus-Christ, n'ont pas profité-ils de Sa doctrine: à reconnaître les arbres à leurs fruits? Et quel était le premier fruit qui est apparu toute de suite après la chute? Eh bien, tel qu'Adam et Éva étaient devenus confus et s'étaient mits en pagnes. L'opinion publique était apparue: "qu'est-ce que les gens diraient?!" Ou: "Qu'est-ce que dira la princesse Marie Aleksevna?" (la citation de Griboédov-note d'auteur) Il n'est pas possible qu'ils eussent honte pour nudité devant Dieu Qui les a créés comme tels comme ils sont, le mâle et la femelle, comme ils sont. Ils étaient devenus confus devant l'opinion publique, laquelle ils avaient mise au lieu de Dieu. Ils étaient devenus confus devant ce monde, le prince duquel est le même Satan. Et ce n'est pas si important, deux d'entre eux étaient là-bas, ou deux mille. Ils avaient créé leur propre monde, lequel ils avaient appelé "civilisé", mais il n'avait pas fallu entrer dans ce monde avec l'INSTINCT CONFORMISTE qui sauvait l'homme primitif là-bas des désastres, néanmoins ici, il se trouve un côté le plus vulnérable pour intrigues de diable.
      Néanmoins, l'humanité reviendra en paradis perdu. Toute l'histoire se développait selon le meilleur scénario de ceux éventuels, indépendamment, jusqu'à quel degré certains instants nous semblent terribles ou inesthétiques ceux-ci. Les noms des pionniers revenus sont écrits dans l'histoire par lettres d'or: Jésus-Christ, Siddhartha Gautama, Mohammed, Krishna, et dans notre siècle de contrastes - Osho shri Rajneesh. Après eux, certains autres tendent déjà, en reconquérant de l'obscurité avec des efforts titanesques sentimètre après sentimètre.
      Les gens avaient perdus les jardins d'Eden parce qu'elles ne pouvaient pas les apprécier à leur juste valeur. Personne sauf ceux qui a connu la prison, il sait la valeur de la liberté. Personne sauf ceux qui a traversées les ténèbres et franchies les plus difficiles barrières, pour se sauver d'eux, c'est ils qui sont capables d'avoir aimée la Lumière Éternelle avec toute la sincérité. Voilà, pourquoi il avait été besoin de ces ténèbres, de ces souffrances. Tout ça a servi pour le bien. Afin que l'humanité revienne au monde perdu en plus, mais en condition mûre, avec les neuves connaissances, qui ne peuvent pas être reçues en théorie, ne peuvent pas être reçues qu'en endurant par sa propre expérience de chaque individu, qu'en franchissant toutes les obstacles, qu'en passant toute la voie jusqu'au bout.
      Maintenant, nos héros allaient selon cette voie tous les deux. L'enleveur mystérieux, par les caprices du destin, s'est mis en route le premier. Il a attrapée grossièrement une amie de laquelle il  s'était épris et laquelle dormait à la décharge de l'histoire humaine. Il l'a réveillée grossièrement et ouverts ses yeux. Maintenant elle est capable d'aller sur la voie toute seule et elle ne reviendra jamais plus à cette décharge.
     -De quelle manière ferons-nous nos adieux? - Inga questionna le matin.
     -Ici, dans la rivière il y a une place peu profonde, je t'aiderai à passer à gué. Nous parlerons et reculerons en arrière jusqu'à l'instant où nous cesserons d'entendre l'un l'autre. Alors, chacun ira son propre chemin. Comment à passer, je t'ai dessiné, au nord-est, mais ce serait mieux si tu trouves un sentier. Là-bas, il est sept kilomètres jusqu'à l'arrêt d'autobus. L'autobus passe quelques fois en jour jusqu'à ville qui s'appellera bientôt Sergiev Posade.
     -Et au présent?
     -Zagorsk.
     -Oh voilà! Où nous nous sommes rappliqués de Rogatchevo! Et où avons-nous traversé le canal?
     -Est-ce que tu souviens, tu t'étonnais que la nuit je t'aie menée, les yeux bandés, sur une certaine route asphaltée? Alors, c'était que nous avons traversé le pont près du village Morozki.
     -Et toi, vers Dmitrov?
     -Tu as deviné. Là-bas le plus lent train passe jusqu'à Piter (en langage populaire, alors Leningrad, maintenant Saint-Pétersbourg - note d'auteur), mais je contournerai Piter, en descendant à la station Mga.
      Il fit les bagages, donna lui deux sacs. Dans celui l'un il versa de noix, dans celui l'autre - d'armillaires de miel qu'ils avaient cueillis, donna lui l'argent pour voyage, transporta la sur les épaules à la berge orientale de la rivière et revint à son côté.
      Tout à coup Inga se ressaisit.
     -Attends un peu! Ne va-toi pas! Je n'ai pas questionné l'essentiel: comment as-tu appris de moi, ce que j'existe dans le monde? 
     -Il y a six ans, je travaillais au domaine des travaux géodésiques. Une mission à cité Voljsky, située près de Volgograde, était révoquée. Nous chômions et notre équipe était mise pour une commande d'un jour à Moscou dans ta ruelle au cartier Sokol. Tandis que mon coéquipier prenait d'un croquis, j'étais debout avec mire au coin de ta maison et tout d'un coup j'ai entendu comme on te fessait. Alors j'ai pris tel bon buzz! J'ai décidé même à distance regarder cette fille, toi. Cela n'était pas difficile. Je t'ai trouvée répondante à mon goût. Il ne suffit pas de dire comme ça. Je t'ai trouvée le meilleur mon rêve! Néanmoins tu étais très jeune, quoique déjà formée comme jeune fille. "Grandis plus vite, ma belle, et je t'enlèverai" - c'était ma propre décision. J'avais beaucoup d'affaires, mais le temps de bien planifier et préparer l'opération de t'enlever, j'y avais plus que suffisant.
     -Donc ce mauvais jour-là, où j'étais bien fouettée, se trouve le plus heureux? Quel miracle! Voilà, comme il arrive parfois! Mais il semble que tu fusses plus jeune; est-ce que je t'ai vu par la fenêtre?
     -Tu n'as pas discerné. J'ai rabattu le chapeau tricoté sur les yeux, en cachant les rides sur mon front, il les y avait déjà alors. Quant à la constitution, j'en ai svelte toujours. Même maintenant, parfois on me crie: "Holà, garçon!", mais si je me retourne, on me présente ses excuses.
      Inga fut heureuse. Cette information respira une nouvelle vague en prise de conscience de son propre bonheur. Ils se mirent à s'aller lentement en se reculant et continuant la causerie.
     -Je bien comprends CE que tu as fait pour moi! Si sans toi, j'aurais vécu jusqu'à très âgée, les yeux fermés. Comment à remercier toi?
     -LUI remercie! - Il leva son index en haut. - Et n'oublie pas à prier Dieu, pour ne se trouver à l'autre côté de barbelés ni toi, ni moi. Tu ne me dois rien. Tu es libre, tu es libre absolument.
     -Même d'être infidèle à toi?
     -Tu ne peux point être infidèle à moi. Tu ne peux pas être infidèle à l'Homme, en couchant avec un chien. Avec ceux-là que tu rencontres, même si leur orientation sexuelle coïncide la tienne, tu n'aurais pas en commun outre le sexe. Essaye d'ouvrir leurs yeux, mais n'oublie pas les perles et les pourceaux. En effet, ce sont jaloux-là qui avaient peur de se trouver pis que les autres. Mais je n'en pas peur, en tout cas, je connais ma valeur.
     -En disant adieux même, dis-moi, comment tu t'appelles!
     -Je suis un homme de la planète Terre. Mon nom symbolise la vieillesse, et peut-être la sagesse, quoiqu'il n'y a rien de quoi pourrait-on apprendre de nos aînés; ils sont stupides comme une oie, ce sont les suites des Soviétiques. Mon prénom vient du mot «vie» et le nom patronymique - du mot «homme». Cela tu apprendras à Moscou.
     -Quoi?!
     -Tu apprendras à Moscou-u! - maintenant il cria, en montant déjà la haute berge de la rivière.
     -De quelle manière?!
      Ils reculaient avec précaution en arrière et maintenant cessaient d'entendre l'un l'autre. Et alors, son amoureux, en ressemblant toutes ses forces, cria:
     -Adieu, Inga! Je t'aime!!!
     -Adieu, mon amoureux! Prenez soin de toi! J'ai besoin de toi!
     -Nous nous réunissons à nouveau! Nous devons rencontrer! - Les échoes retentissaient dans toute la forêt.

Le texte russe original: https://www.proza.ru/2009/12/20/1217

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