Monday, January 10, 2022

Chapitre IV. Évacuation à jamais. La téléportation. Partie II.

           Le "quai 41 kilomètre", précédemment la "voie d'évitement 41 km" quand la direction à Kourovskaya était toujours à voie unique, il est situé cinq kilomètres d'un peuplement des maisons de vacances Kratovo sur la direction parallèle menant à Riazan. 

          Toujours dans l'enfance, pendant tout un hiver rêvait Albert d'un petit lac avec la plage sableuse, ce lac est entouré  par des maisons de vacances cachées sous les pins hauts. Le lac est situé à droite du chemin de fer avec une circulation inhabituelle à gauche à quatre voies et la plupart du peuplement est à gauche. Les maisons forment un réseau de rues et ruelles qui furent bien apprises par lui et s'éteignent sur deux, à certains endroits sur trois kilomètres. Une forêt de pins a immédiatement commencé derrière eux qui rappelait à l'Albert son enfance jusqu'à présent et émanait quelque chose de drôle, léger, insouciant, contrairement aux forêts sombres avec fougère haute des directions à Savelovo et Yaroslavl, les forêts sévères mais belles de leur manière.

          Quant à Kratovo, a la lisière de forêt pouvait-on entendre de chacun arbuste les voix des cueilleurs de champignons, à la fois des locaux et des vacanciers. Néanmoins, il était assez de s'éloigner un peu et les voix n'étaient entendues plus, ne restant qu'en mémoire, et maintenant "la voix du Silence" devenait entendue, s'affirmant de son propre calme, criant par son propre silence. Ici aussi parfois peut-on entendre un train, mais le chemin est complètement différent, ne ressemblant point à celui-ci, à la direction de Riazan. Il n'y a ni grandes villes, ni grands peuplements de vacanciers. Il avait l'air alors, comme si Albert était en train de découvrir un monde neuf et mystérieux. Et il croyait qu'au-delà de cette ligne à voie unique peut-on sentir une présence de quelque chose de belle et d'inconnu, plus il ira, plus sentira.

          Alors, il découvrait la nature pour la première fois, la nature libre du bruit artificiel, libre de la société qui opprime, de la société qui impose son idéologie non naturelle, la société qui demande un rapport de la propre vie private pour la juger par tout le monde, la société qui menace et interdit vivre à n'importe quelle private manière. Néanmoins, ici dans la nature était cette société impuissante complètement. La nature vivait selon ses propres lois, et en restant seul dans la nature, il était impossible d'expliquer à l'aide de mots, à travers de lesquelles voies et à travers de lesquels organes des sens cette présence de Dieu, pénétrait-elle dans l'esprit. Quant à sa signification, on ne peut dire d'elle que cette signification  est très belle. Quant à sa signification, on peut dire d'elle seulement qu'elle est excellente.

          Pendant toute l'enfance rêvait Albert de passer dans les bois de l'embranchement Kourovskaia au Nord, jusqu'au chemin de fer de la direction de Nijegorod, néanmoins il ne réussirait à revenir à temps, et les parents s'inquiéteraient. Le rêve de marcher cette route n'était réalisé qu'en période adulte, mais la réalisation de ce rêve n'a donné qu'une petite déception. La forêt fut ici dans certains lieux pires, quelque part représentait-elle des marais taris et couverts d'arbres bas. Quant aux beaux fourrés en direction orientale, il y avait un objet gardé, c'est-à-dire, des maisons de vacances qui appartenaient aux fonctionnaires soviétiques ou après soviétiques. Un peu à l'Ouest, on pouvait voir grand champ ouvert le long de lesquels y avait-il une route goudronnée et sinueuse locale. L'autoroute tournait juste au nord et tout de suite, un grand village Aksenovo commençait. Et au-delà du village, on pouvait déjà voir comme une pieuvre à béton armé d'une ville nommée avec nom fou Électrocharbons était en train de s'enfoncer dans le corps vert de la nature. Et le plein centre de la grâce forestière commençait juste là-bas où se taisaient toutes les voix de Kratovo, et s'étendait jusqu'à l'embranchement de Kourovskaia et bientôt se finissait au-delà du chemin de fer.

          Le peu peuplé chemin de fer le rendait heureux et à la fois provoquait une tristesse nostalgique pour les mieux moments de la lointaine enfance. Et quand Albert a l'appris à téléporter, il n'y avait aucun obstacle de visiter ces lieux, explorer les détails de chacune station du chemin de fer qui avait été un ancien chemin à voie unique, afin qu'il puisse "apparaître" immédiatement à chacune d'eux de Korenevo à Gjel. Voilà pourquoi a-t-il décidé d'aider sa femme à fuir exactement le long de ce chemin. Il avait exposé ce plan au vieillard déjà hier à New York, quand le soir est venu à Moscou.

          Comme nous savons maintenant, New York pour Albert était à proximité, comme tout le reste. Néanmoins il fallait montrer à Paul cette place où la forêt est finie, les champs s'ouvrent et la route vient qui mène à l'Électrocharbons. C'était ce qu'il était occupé, tandis que Nadejda l'attendait à Taganka. Même s'ils le poursuivent, tout ce tintamarre serait concentré le long de la direction à Kourovskaya. Et lorsque les gens poursuivants lui se rendent compte qu'il utiliserait cette partie de la forêt pour qu'il puisse interrompre finalement leur surveillance, ils manqueraient le temps à l'atteindre à l'aide d'un détour. C'est parce qu'il n'y a pas de routes droites de "41 km" à l'Électrocharbons. Quant à la route creusée, ici et là marécageuse et avec des souches saillantes, il ne peut qu'un tank passer. Ils n'étaient pas prêts pour évasion de leurs poursuivis "objets", sinon ils pourraient mettre un hélicoptère sur cette affaire auparavant. Néanmoins, ce serait une affaire risquée à utiliser un transport comme ça, car l'exploitation d'hélicoptère serait difficile à cacher des chefs.

          Albert téléporta loin du train local et apparaissait maintenant à chacune station sauf "Ovrajki" de laquelle il ne se souvenait pas assez correctement. Comme convenu, Nadejda a descendu à la station "41 kilomètre", quand les portes étaient en train de se fermer, et elle courut en avant, le long de la direction du train.

          L'assistant de Skolopendrin allait à tirer le signal à freiner mais le chef l'arrêta. Premièrement, Nadejda n'était que seule, deuxièmement, il fallait suivre et apprendre la direction. Elle était toujours en train de courir jusqu'à sa disparition du champ de vision des persécuteurs restants dans le train local qui les menait maintenant à Donino.

          -Moins de bruit, c'est mieux. Nous avons retrouvé leur trace de nouveau, - Skolopendrin avec plaisir expliquait à son coureur subordonné. - Et maintenant toute l'opération dépend de toi. Nous sortirons à Donino, cours à sa rencontre. La plus principale chose, ils ne doivent pas te remarquer. Maintenant, elle nous emmènera à son mari et peut-être à toute la tanière. 

          -Peuvent-ils être armés?

          -Peu probable. Ils sont des mystiques, sectaires. Quant au mari d'elle, il n'était jamais convaincu de porter d'armes, - mentit Skolopendrin pour calmer le subordonné. Heureusement, il n'est pas associé au groupe qui effectuait une opération nocturne dans l'appartement d'Izmailova et est essuyé le feu. - D'ailleurs, tu es un sportif et si c'est le cas, tu les vaincras. Néanmoins, ce serait une faute aussi, car tu ne dois pas être vu. Essaye agir sans perturber l'opération, sans les effrayer. Rapporte à nous tout à la radio, mais à voix basse. N'oublie pas : tu es honoré, car tout une issue de l'affaire ne dépend que de toi.

          "S'il est attaqué avec l'arme, - Skolopendrin pensa-t-il en esprit, - il sera coupable lui-même, car laisserait le remarquer. Si nous donnons l'arme à lui, il peut à cause de la peur tuer ce type bizarre qui n'a pas de prix. Laissons le courir, il en est capable".

          Nadia toujours était en train de courir lentement sur les rails. Le train de lequel elle sauta, après être disparu au-delà du virage, Albert vient de sortir de son abri d'arbustes et se mit en cours avec elle. Bientôt, ils couraient ensemble. Nadia était heureuse, en voyant son mari l'égalait et cela donna des forces à elle.

          -Mon amour, tu ne cours pas très vite pour que tu ne te fatigues pas, mais aussi ne cours pas très lentement, pour que nous nous débarrassons d'eux. Et je vais courir plus vite en avant, pour examiner, si tout est assez bien là-bas.

          Albert n'est pas encore venu au lieu où il fallait tourner au Nord, quand il a remarqué quelque chose d'inhabitude en vue de voie ferrée. Il s'allongea immédiatement et se glaça. Et en effet, un homme était en train de courir à la rencontre, il courait habilement comme un sportif. Et quand il s'approxima de lui en courant, sans le voir, Albert reconnut le compagnon de Skolopendrin. Il y avait bien nécessité de neutraliser lui. Albert a tiré sans réflexion lente. Le poursuivant tomba sur la voie avec bruit, cramponna à sa jambe blessée, roula à bas dans un fossé du petit talus. Il gémissait et n'occupait qu'avec soi-même. Il n'y avait aucune nécessité à tirer une fois de plus. Puis Albert se précipita à sa femme courante et l'emmena du chemin de fer à la forêt. Ils marchaient vite selon l'azimut jusqu'au certain sentier. Après être venu au sentier, ils commencèrent à courir de nouveau.

          -Je déjà ne peux plus. Il est difficile à respirer.

          -Aie encore un peu de patience, mon amour. Il paraît, nous avons fui et séparé d'eux, donc tu es sauvée.

          Enfin ils sortirent en courant de la forêt et toute de suite virent une seule voiture au champ ouvert, qui comme si elle s'ennuyait. Prés du chauffeur y avait-il un passager aux cheveux gris. Albert ouvrit la porte arrière sans ménagement, laissa entrer sa femme, puis il grimpa au-dedans lui-même. Néanmoins, Nadejda reconnut le vieillard Paul sain et sauf qui fut habillé en manteau ordinaire de mi-saison, pour être sans attirer attention.

          Dans quelques minutes, ils ont descendu de la voiture au village urbain Khrapounovo. Le vieillard paya au chauffeur, et il aida à sortir un grand sac à dos du coffre. Bientôt, ils entrèrent à portillon d'une maison abandonnée avec les fenêtres barrées. Maintenant c'étaient deux femmes qui sont sorties d'où. Une d'eux était belle, l'autre femme était haute et une sorte d'étrange. Ils ont convenu que la bizarre se tairait. En cas d'urgence, il faudrait chuchoter ou faire semblant d'être une sourde-muette. Si "elle" commence à dire, "elle" serait prise pour un travesti en meilleur cas.

          Le jour tombait. Personne ne marchait à la rencontre. Après avoir passé quatre kilomètres, la paire étrange est venu à une petite station "Lesnaya" qui appartient à la direction d'Iaroslavl de chemin de fer. Ils devaient un peu être nerveux, parce que le train local avait dix minutes de retard. Néanmoins, c'était même pour le mieux: pendant moins de temps "s'exposer" dans la gare. À peu près dans une heure, ils passèrent devant la station "Perlovskaya". Nadejda ne devinait pas qu'elle voyait cette station en dernière fois.

          À la gare Iaroslavsky, deux "amies" changées au-delà de la reconnaissance sont venus vite au quai, de lequel l'express Transbaïkal devait bientôt partir. Les billets déjà étaient dans leurs poches. La contrôleuse qui voyait beaucoup de choses dans la vie, elle ne faisait pas à eux deux grande attention. Dans le compartiment à quatre places, le mari avec sa femme, les deux âgés, ils étaient des voisins. Ils n'étaient pas très communicatifs, néanmoins, quand la femme essaya de parler avec "la compagnon étrange" de Nadia, Nadia chuchota à voisine que c'est la sœur de mari qu'elle vient de ramener d'une clinique psychiatrique et comme si elle souffre de schizophrénie que n'expresse que par taciturnité et sédentarité, c'est-à-dire, sa forme de maladie n'est pas dangereuse pour les autres. Ils devaient tolérer la présence des voisins jusqu'à Novossibirsk.

          Après les voisins se sont allés, la porte du compartiment s'ouvrit et deux entrèrent, "grand-père et petite-fille". Il présenta la fille:

          -Bonjour. Je te présente Olesya.

          Olesya se comportait assez libre. Elle s'asseyait sur les genoux du vieillard à l'embrasser. D'abord il menaçait du doigt puis il répondait à elle réciproquement. Nadejda et Albert déguisé ne pas considéraient cela avec l'indignation, comme les autres gens pourraient voir cette vue, mais au contraire, avec admiration regardaient-ils à la paire étrange: un d'eux est venu du siècle précédent, l'autre déjà regarde au siècle à venir.

          -Soit votre amour atteigne le seuil et entre solennellement au siècle vingt-et-unième! 

          -Merci! - les deux répondaient.

          Nadejda était silencieuse et souriait joyeusement.

          -Il semble, que ta nouvelle tenue te plaît moins que ton costume ancien, n'est-ce pas? - elle questionna Albert une fois dans le train. 

          -J'en éprouve pas une grande joyeuse de ça, mais quant à la tristesse, je peux dire le même. Néanmoins, il y a un côté positif. Il serait bien de se cacher dans le costume comme ça. Il faut le garder à l'esprit pour l'avenir, c'est très pratique. Et comment tu le considéras? - il a dit en tournant à l'Olesya. - Les gens, peuvent-ils découvrir que je suis un mâle déguisé si je suis silencieux?

          -Bien sûr, si tu es rasé, ils te prendront pour une femme drôle: la poitrine plate, haute et l'expression faciale est une sorte d'étrange, - Olesya répondit en riant.

          -Oui, en effet, - le vieillard affirma. - La version d'une parente maladie mentalement, c'est que vous avez inventé admirablement.

          Le reste du temps dans le train était passé d'humeur assez bonne. Psychologiquement, tous les quatre étaient assez compatibles l'un avec l'autre, même Olesya appelait tout le monde "tu", aussi avec leurs noms. Cela n'était pas interdit.

          Dans ce temps-là, au-delà de fenêtre du train, en commençant depuis l'Oural pouvait-on observer la couverture stable de neige. Le long du grand chemin de fer, l'été et l'hiver sibériens sont ressemblés à ceux à Moscou. Seulement, la première neige tombe un peu plus tôt, en été il y a des moustiques un peu plus et les nuits plus froides, et les dégels sont plus rares en hiver. Au reste, le paysage devant la fenêtre est peu différé de cet à Moscou. Certainement,  si chercher parmi l'herbe en été, l'ail sauvage et les autres herbes poussent ici, qui ne poussent pas près de Moscou. Aussi, il y a beaucoup d'herbe près de Moscou qui ne pousse pas en Sibérie. On peut voir un peu plus de mélèze, aussi le cèdre qui est ressemblant au pin, mais en un coup d'œil sans grande attention, il n'y en a pas assez des choses qui changeraient la vue générale du paysage. Seulement en approchant de Krasnoïarsk, le terrain devient plus accidenté, les collines se transforment graduellement en petites montagnes avec pentes douces, on les appelle ici "sopkas". Elles étaient blanches maintenant, couvertes avec la forêt enneigée.

          Albert descendait du train à Krasnoïarsk pour la première fois. Les petites montagnes qui entouraient la cité, elles rappelaient en été à Paul un paysage près de la station de trolleybus à Yalta, mais le climat est assez différent et l'air de la ville industrielle laissait quelque peu à désirer.

          Pendant six heures était l'autobus en train de tourner et secouer sur l'autoroute et la noirceur dehors ne laissait recevoir une idée du terrain. Tous les quatre ne sont arrivés que dans le minuit au village voisin et ils devaient marcher à pied sept kilomètres.

          Tous fatigués, ils arrivèrent enfin à une maison en bois branlante mais grande. Ils allumèrent la lumière et les chauffages électriques.

          Olesya commença à faire du thé et le vieillard est allé à la cave. Il revint dans vingt minutes avec fromage, saucisson et une sorte d'étrange pain. Toutes les étiquettes sur l'emballage étaient en Anglais.

          -Eh bien, mathématicien, quelle heure est-il à New York maintenant?

          -S'il est deux heures du matin dans ce terrain, donc il est deux heures de l'après-midi là-bas, - répondit Albert, en souriant. Il devina, où fut grimpé le vieillard pour l'alimentation.

          -Est-ce que nous sont ici pour longtemps? Quand reviendrons-nous chez nous maintenant? - Nadia questionna.

          -Jamais, - le mari répondit.

          -Soit tu plaisantes?

          -Je ne plaisante pas. Y revenir, ce serait un suicide pour toi, mais je veux que tu vive. Nous n'avons plus de chemin là-bas. C'est pourquoi nous n'y retournerons jamais.


The same in English: https://la-flagellation.blogspot.com/2018/02/chapter-4-never-part-2-teleportation.html


Le texte original en russe: https://proza.ru/2010/02/06/764


Le chapitre suivant: https://la-flagellation.blogspot.com/2018/02/chapter-5-lifeguard-and-cheater-part-2.html 

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