Wednesday, March 24, 2021

Chapitre XVIII. À trente kilomètres du Kremlin. La téléportation. Partie I.

           Albert en étant principalement flegmatique par tempérament, n'aimait pas changer ses plans. À son tour, c'était Valia qui devait être la suivante. Dans environ une semaine après le putsch raté, il a choisi un jour convenable de son point de vue, et de nouveau de la même façon téléporta-t-il de la salle de bain à l'escalier de l'immeuble bas qu'elle habitait.

          Valia habitait un village urbain avec un nom conservé comme un monument à la dégradation bolchevique, c'est-à-dire, Zavety Ilyitcha. Cette colonisation ne fut pas située si loin, comme le logement de Lena, néanmoins, il ne fut pas si proche comme le logement de Sveta, et représentait moitié un règlement des datchas, moitié un typique vidage social de Moscou. Telles colonisations dans l'Union Soviétique qui n'existait plus, étaient pires que les villes, parce que tout le monde connaissait l'un l'autre et ils avaient l'opportunité d'interférer à la vie privée et comploter l'un contre l'autre. Mais elles étaient aussi pires que les villages ou petites villes dans les coins perdus, parce que la simplicité et la chaleur des relations à la campagne entre les gens étaient complètement absentes ici. Beaucoup des excès négatifs de la civilisation pénétraient ici sans la civilisation elle-même. Assez récemment, chaque salaud ou ivrogne pouvait sans peine et pour rien emprisonner son voisin, même s'il est sobre. Emprisonner à cause de fait qu'il est meilleur que lui, plus intelligent que lui et n'a pas désir de dégrader avec ces barbares ensemble, mais il ose mener une vie incompréhensible ou indépendante. Et chaque personne tant soit peu intelligente qui n'avait pas su ou n'avait pas voulu contenter cette populace, il n'avait pas d'opportunité réelle de se protéger d'eux. Pourtant, à vrai dire jusqu'à bout, on ne pouvait se protéger que prendre une arme aux mains.

          C'était un people craché et oppressé, le people, dont l'eau peut être coupée à chaque moment ou laisser mettre de l'eau rouillée et imbuvable dans la conduite. Ceux qui avaient un besoin particulier de logement, pouvaient être mis à la queue d'appartement, mais les fonctionnaires locaux pouvaient changer l'ordre des lieux dans la queue et voler l'espace de vie, comme ils voulaient. C'était les gens élevés dans l'ignorance et l'hypocrisie, les gens qui ont absorbé le folklore criminel avec le lait maternel, ils étaient en train de dégénérer sous l'influence de la propagande pareille et à cause de la peur de n'être pas comme les autres. Parfois, ils dégénéraient jusqu'à tel degré qu'ils commettaient des crimes sans sens, même sans recevoir quelque chose d'utile pour soi-même, puis ils étaient emprisonnés dans les camps et prisons, puis étaient libérés, se soûlaient et à la fois avec tout ça coexistaient-ils bien avec ses "oppresseurs", c'est-à-dire, avec les flics et les petits rois locaux. Personne ne ferait attention dans l'Europe occidentale à ces "rois" mais quant à ce village urbain, malgré leur absence de spiritualité et leur cochonnerie, malgré leur cervelle de moineau, ils pouvaient ici se sentir comme rois en fait. Ce n'était pas une confrontation de quelque deux forces, mais une assez viable coexistence des parties d'un seul organisme mais malade qui est touché par une tumeur cancéreuse du système totalitaire.

          Ce règlement désordonné qui n'était situé que trente kilomètres du Kremlin et dans lequel les trains locaux ne s'arrêtaient qu'une fois par heure il ne se représentait pas quelque chose de particulière, mais au contraire: un assez typique phénomène dans toute la Russie. Et il n'y avait qu'une seule façon de lutter contre ce phénomène: en séjournant physiquement sur le territoire du village, en esprit être hors de lui, c'est-à-dire, ne participer dans la vie du village ni au-dessous ni au-dessus mais rester à l'écart. Maintenant cela n'était pas dangereux. Maintenant on ne pouvait pas emprisonner pour ça, en fabriquant une affaire de hooliganisme d'une manière ignoble, à l'aide des faux témoins qui feraient tout par entente préalable. Maintenant, on pouvait dire aux salauds pareils tout qu'on était en train de penser d'eux. C'était la même raison, dont la populace soviétique avait commencé à détester Eltsine, parce qu'il avait privé partiellement de gredins la posibilité d'emprisonner les gens sans culpabilité réelle après avoir installé des ordres démocratiques. La pauvreté dans la Russie est un phénomène typique qui est formé historiquement et assez stable. On a habitué pendant plusieurs siècles à la faim, au froid, aux grandes queues à acheter quelque chose et aux travaux mal rémunérés. Donc ce n'était pas l'appauvrissement du peuple mais la liberté était la même raison, dont les méchants blâmaient la démocratie. Le bétail soviétique voulait se revenir à l'esclavage. Mais l'esclavage n'existait plus. Il y avait beaucoup de gredins influents qui ne se représentaient qu'une nullité et qui n'occupaient aucun poste prestigieux même sous la pouvoir soviétique. Néanmoins, ils avaient l'autorité et l'influence dans ce village urbain, parce qu'ils savaient s'intégrer au troupeau de porcs et grogner habilement, parce qu'ils étaient capables de démarrer le mécanisme diabolique de l'État criminel et à l'aide de lui de jeter une personne qu'ils n'ont pas aimée, à la boucherie du Gulag qui a été créé par les fascistes rouges. Maintenant pitoyables et insignifiants sont devenus ces gens-là. Ils ne pouvaient que répéter des bêtises antisémitiques et pseudo-patriotiques, mais ce n'était plus qu'une sorte d'onanisme politique.

          Les parents de Valia sont arrivés ici dans l'époque du dégel de Khrouchtchev, à la fin des années 1950, après avoir réussi à s'échapper de l'esclavage kolkhozien d'un coin perdu de l'Ukraine. Valya elle-même était née et ne s'était souvenue d'elle-même qu'ici, pas loin de Moscou. En souvenir du passé, ses parents avaient peur de se séparer de la collectivité, ils se soûlaient souvent avec les habitants du règlement et même réussissaient à gagner le respect devant eux. Mais cela n'a pas aidé. Cela avait lieu déjà dans l'époque de Brejnev. Une fois, le père d'elle quand il était soûl, il a engueulé les flics locaux qui se comportaient sans respect à l'égard des gens et dès lors commença à visiter les prisons et camps, en étant laissé aller pour plusieurs mois, puis en étant emprisonné de nouveau pour plusieurs années. Il revenait aux endroits qui se sont devenu pour lui comme une maison natale. La mère qui a vécu la moitié de sa vie dans l'État, où "il n'y avait du sexe", elle n'a pas osé se comporter plus libre. Parfois, l'angoisse impitoyable la saisissait comme par étau de fer, en la forçant de chercher une sortie. Malheureusement, la plus rapide et simple sortie fut trouvée dans le vin. Quand elle a remarqué comme c'est coûteux, elle se mit en préparation des boissons alcoolisées d'une manière primitive, même sans distillerie et elle buvait peu à peu toujours. Non. On ne l'a pas vu soûle dans la rue. Juste elle suçait sa boisson qui était faite sans savoir, et parfois elle se réveilla dans la nuit pour prendre une dose. Et puis la dépression, à cause de laquelle on ne voulait plus vivre, affaiblissait son emprise de fer, et maintenant après un verre pouvait-on agiter son doigt sous le nez des ennemies invisibles sous la forme de mauvaises pensées qui imaginaient son existence comme problématique et sans espoir, c'est-à-dire, d'une manière exagérée. Maintenant on pouvait se moquer sur les pensées pareilles. Elle a choisi un ersatz de la liberté au lieu de la liberté réelle. Ce choix incorrect la mena bientôt à une mort prématurée à cause de la cirrhose du foie.

          Valia avait dix-huit ans dans ce temps. Elle déjà essaya "l'amour" avec les types locaux. Mais la déception bientôt est venu au lieu de la joie. Ceux qui d'abord semblaient si gentils et doux, ils répandaient maintenant des potins sales derrière son dos. Et elle a compris que toute la tendresse apparente n'était qu'un lèche-bottes des profiteurs qui voulaient obtenir sa "victoire". Ils ne savaient aucun amour. Ils ne savaient aimer ni à l'égard d'elle, ni à l'égard de quelqu'une autres, même s'ils le voudraient. Ils ont éclaboussé l'étincelle de vie qui est dans chaque être vivant, avec la boue de l'adoration les fausses idoles. Leurs idols sont les chiffons de mode et le respect dans le troupeau. Leur avenir est une table étant pissée dessus et un verre obscur.

          Valia a eu beaucoup de chance, c'est possible que cela eût lieu de l'expérience amère et des échecs dans les précédentes vies. Elle était compréhensive. Elle avait compris que son environnement social est hostile, néanmoins, il ne faut pas parler de cela à voix haute, mais il faut faire son affaire en silence. Elle était en train de se séparer plus en plus des amis et amies anciennes avec le désir de brûler beaucoup de ponts plus vite. Elle trouvait des amants riches qui la dotaient généreusement et lorsque cela était en train de passer, elle disparaissait pour plusieurs mois du village urbain en direction inconnue. Peut-être, elle ne rencontrera jamais l'amour véritable dans la vie, mais au moins, elle ne deviendra jamais une esclave de l'État, et cela est déjà un grand bénéfice de la vie.

          Elle entendait des rumeurs qu'un certain cercle des gens avait l'intention de l'emprisonner pour l'oisiveté. Elle connaissait qui entre les amies anciennes mouchardait sur elle. Elle commença à détester le village et tous ses habitants. Elle est devenue attirée par la chimie, en faisant des poisons à domicile qui étaient technologiquement disponibles, mais mortels malgré ça. Les malveillants ne devinaient pas qu'ils vont vers leur mort. Et elle savait le faire de telle manière que personne ne devinerait. C'est la plus probable que le cas soit considéré comme une maladie inguérissable. Mais rien ne s'est passé. La perestroïka commença, et les ennemis perdirent leurs forces. Néanmoins, un ennemi faible n'est plus un ennemi, mais un bouffon. Valia était prête à prendre un péché sur l'âme seulement par nécessité. Maintenant, la nécessité pareille n'était plus.

          Les années passèrent, pendant lesquelles elle apprit beaucoup d'ordonnances d'alcôve, en profitant de la vie à mesure que ce fût possible. Elle ne gardait qu'en profondeur de l'âme des rêves et l'espoir de bonheur de plus haut degré, d'un bonheur presque inconnu à elle. Il y avait une année et demie, elle avait fait connaissance dans le train local avec rousse Lena qui était en train de revenir de la datcha d'un amant. Valia entra vite au cercle d'Albert, de Nadia et ses amies. Même elle ne pouvait pas se rendre compte, pourquoi était ce cercle attractif pour elle comme ça. Attractif jusqu'à tel degré qu'elle préférerait être assise simplement dans le cercle des amis neufs au lieu de se mettre en marche aux expérimentes et aventures sexuelles. "N'est cela pas seulement parce qu'ils ne complotent rien l'un contre l'autre?" - elle questionnait soi-même. Elle ne voulait pas aussi ruiner la paix formée entre eux, c'est pourquoi refusait-elle même rêver sur la séduction d'Albert.

          Mais voilà vint-il lui-même. Elle n'attendait pas cela. Si elle pouvait le prévoir, elle aurait calculé auparavant de quelle façon elle résistera. Ne pas résister contre-lui, mais contre propre désir.

          Il avait l'air assez étrange, en pyjama, les cheveux ne sont pas desséchés encore, tandis qu'il fait le froid pénétrant d'automne dehors. Néanmoins, c'était Albert et elle a compris ce qu'il veut, déjà à l'instant, quand il vient d'entrer à l'appartement. Elle un peu murmura quelque chose de contre, un peu résista, mais elle fut vaincue vite par l'ouragan des sentiments propres. Elle se donna à lui en position qu'il voulait. Elle perdit presque complètement le contrôle de soi, se tortillait et hurlait de plaisir. Il ne fut que dix minutes après ce, quand le plus voluptueux moment brilla comme le court-circuit, où s'alla complètement l'énergie de deux, elle acquit la capacité de réfléchir de la manière sobre.

          -Voilà comment c'est. L'homme apprend toute la vie. Je ne le voulais pas, mais quelle trahison viens-je de commettre contre mon amie! Tu, chaud lapin, a su m'attraper.

          -Cette trahison n'est qu'imaginaire. Si vous deux reconnaissez un autre moral, puis il s'avérerait qu'il n'est produit rien de mal. Au contraire ...

          -C'est le confort pour toi de penser comme ça, - elle l'interrompit. - Pendant toute l'histoire, l'adultère était considéré comme la honte et crime. On non seulement se battait à cause de ça, mais aussi tuait. C'est la violation du saint commandement du Christ.

          -Pendant toute l'histoire, les gens menaient des guerres, en tuant ses semblables pour de piller la richesse sous prétexte des saints noms. Puis ils sont arrivés à un point où ils ont commencé à brûler ses semblables sue le bûcher seulement pour ses convictions, puis pour ce qu'ils ont osé lire la Parole de Dieu sans intermédiaires. Et comment tout cela s'est terminé? Ils sont arrivés à une conclusion fausse, comme si Dieu n'existerait pas et comme si Christ n'aurait jamais existé et ils ont commencé à tuer des millions de personnes et à construire les camps de mort pour ça, comme des usines de mort. Mais malgré toute cette impiété, les persécutions de l'amour libre ne furent pas cessées. Parce que pour réussir en suppression et soumission d'une personne, il faut réprimer et soumettre la matière sexuelle de cette personne.

          -Néanmoins, qu'en est-il de dix Commandements?

          -Il est ouvert dans l'Évangile que les dix Commandements n'ont but qu'accomplir deux commandements principals: aimer Dieu et aimer l'un l'autre. Moïse a commandé ne pas s'intéresser les femmes des autres, parce que parmi les sauvages inévitablement mènerait cela aux querelles avec les effusions de sang. Le péché aurait lieu en cas, si nous ne garderons pas la paix entre nous après cela. Après tout, un arbre est connu par ses fruits. Si j'ai plusieurs femmes et je prête attention pour l'une plus que pour l'autre, c'est moi qui serais coupable du péché à cause des conséquences de ça. Néanmoins, si l'une d'eux commence à détester l'autre malgré mon attention identique à l'égard d'elles, puis c'est elle qui serait coupable du péché. Si tout nous aimons l'un l'autre à trois, même à dix et réussirons à garder la paix entre nous, il n'y aura aucun péché.

          -Mais cela ne sera pas normal.

          -Le pouvoir soviétique, est-ce normal? Les guerres, les bûchers d'inquisition, est-ce normal? NKVD, Gestapo - est-ce normal? Toute la chose est dans l'habitude. Tu t'es habituée à réfléchir de la manière traditionnelle. Tu  ne t'es pas habituée à réfléchir librement. Je te dois donner un bon point que malgré tout tu es plus libre que les habitants de ce village. Mais je vais te faciliter ta tâche. Je ne suis pas Albert. Car Albert est maintenant en train de se laver au bain chez soi. Si je lui ressemble, tu peux m'appeler Albert Deuxième.

          -Assez rigoler. Pourtant, même Nadia ne me cognera malgré le fait qu'il faudrait. Je l'appellerai en parlerai de tout. Laisse-la me gronder, laisse-la me considérer comme une chienne dernière. Je ne me disculperai, quoique je sache que l'autre aurait fait le même. Après tout, je suis vivante, je ne suis pas de fer.

          -Si tu l'appelles, elle ne sentira à l'égard de toi ni jalousie, ni colère mais la compassion comme à l'égard de l'amie qui s'est devenu folle dans la fleur de l'âge. Son mari maintenant est en train de se laver chez soi dans la salle de bain, - après avoir dit cela, Albert a sauté de la chaise, ouvert la porte d'appartement et ajouta:

          -Good-bye, my love! Maintenant fais un coup de fil et demande Albert, - enfin il ferma la porte, après quoi pouvait-on entendre aux escaliers le bruit des pas éloignant, mais ce bruit fut vite interrompu.

          Valia ouvrit la porte. Il y avait tel silence aux escaliers, comme s'il n'y avait personne. Elle descendit l'escalier et ouvrit la porte de l'entrée. Deux vieilles femmes furent debout près de l'entrée, comme si déjà longtemps, et elles conversaient de quelque chose de leurs. Elles la regardèrent immédiatement.

          -Pardon. Un homme en l'âge environ trente ans, est-il sorti de la porte?

          -Non, - répondit une interlocutrice, en souriant un peu. - Nous déjà sommes debout ici une heure et demie.

The same in English: https://la-flagellation.blogspot.com/2017/12/the-teleportation-part-1-chapter-18.html

Le texte original en russe: https://proza.ru/2010/01/26/738

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