Thursday, December 10, 2020

Chapitre IV. Pas pour les faibles de cœur. La téléportation. Partie I.

           -Sveta, veux-tu prendre du thé avec nous? - Nadia la demanda, quand Sveta sortit de la salle de bain.

          -Merci, mais je viens de prendre de petit déjeuner. J'ai très besoin de toi maintenant. J'ai décidé d'acheter un survêtement pour l'été, et je ne voudrais pas aller seule. Il serait meilleur aller là-bas toutes les deux. Et il faudrait bavarder un peu aussi.

          -Je crois, je peux rester? - Albert demanda.

          -Bien sûr. Tu dois même rester, - Nadia répondit et se tourna à Sveta toute de suite: 

          -Il sait, j'ai lui déjà raconté.

          -Et a-t-il inventé quelque chose?

          -Pas encore, - Albert intervint, - mais en général, le schéma est simple et il est clair ce qu'il faut faire, mais il n'est pas clair encore comment le faire. Peux-tu attendre jusqu'à demain? Je dois traiter les informations reçues, mais un vieil ami m'a appelé et il a confondu toutes mes pensées.

          -Tolik doit payer à eux dans deux semaines.

          -En ce cas ne t'inquiète pas, - Albert consola.

          Dans ce temps finissait Nadia son sandwich avec thé. Elle s'était nettoyée déjà avant la visite du vieillard. Les deux amies vinrent bientôt à la porte. Sveta jeta un coup d'œil à il. Peut-être a-t-elle retenu son regard un peu plus qu'il faille, peut-être était l'expression de ses yeux un peu inhabituelle, mais elle a fait comprendre soit faux soit sincère qu'elle n'est pas indifférente vers il, et il a compris bien ce signal. S'il commence à flirter avec Sveta, même au pire s'elle s'avère trop bavarde qu'a lieu souvent, cela ne mènerait pas à une grave rupture des relations avec sa femme. Il serait une petite querelle et tout irait bien de nouveau. Il ne voudrait pas seulement gâcher leur amitié. Il était juste agréable regarder à toutes les quatre. Les relations entre amies si imperturbables se former rarement dans notre temps. Quoiqu'elles n'aient pas encore sacrifié quelque grande chose une pour autre et personne n'avait dû sortir quelqu'une d'eux d'une mauvaise situation. Peut-être seulement maintenant planifie-t-il quelque chose. Il croyait que la condition nécessaire du bonheur est la préservation de la paix entre tous. Néanmoins était-il difficile à exécuter juste cette condition et juste cette circonstance l'empêchait de prendre une première mesure.

          La porte claqua.

          -Ton Alik parle de telle façon que je le comprends à peine, - la voix de Sveta retentit dans les escaliers.

          -Je croyais d'abord aussi qu'il frime, mais j'ai compris bientôt qu'en fait c'est difficile pour lui à s'exprimer simplement, - Nadia répondit. - Même s'il fait semblant d'être simple, il ne réussirait pas à le faire assez gracieusement. J'entends chaque jour de lui que dans notre pays considère-t-on indigne d'être intelligent. Mais chaque individu doit être lui-même et s'il faut faire semblant d'être stupid pour une cause, il ne faut pas le faire longtemps. 

          On pourrait entendre, comment l'ascenseur qu'ils ont appelé est arrivé, comme s'est fermée la porte. L'ascenseur s'est mis en marche de nouveau, en transportant les amies au premier étage. Albert s'éloigna de la porte. Une irritation était ajoutée à tout, parce que Sveta a interrompu le dialogue qui commençait à se former si intéressant. Il ouvrit la porte de la salle de bain. Le vieillard était debout comme si de rien n'était et souriait. En première fois, Albert est devenu content de cela de la même manière comme on peut être devenu content des amis.

          -Et quoi? Continuons-nous notre conversation autour d'une tasse de thé?

          -Je n'ai rien contre ça. J'allais à te raconter quelque chose et maintenant personne ne m'empêchera de le faire.

          -Explique s'il te plaît, pourquoi cette fois ton hypnose est marché de telle manière, que non seulement ma femme, mais je même a été succombé aussi ? N'est tu pas déçu de cela ?

          -Non. Je ne suis point déçu, car il n'y avait aucune hypnose cette fois. С'était une chose qu'il serait raisonnable à cacher de tous les êtres chers, je le répète encore, pour leur propre sécurité.

          Les interlocuteurs s'assirent à table.

          -Paul, ne travailles-tu pas, par hasard, au cirque? Non. Je ne suis pas un illusionniste. Je n'use que des certains phénomènes naturels, Dieu merci que la science ne les a découverts pas encore. Néanmoins, je suis un artiste, à dire plus exactement, un acteur héréditaire. Mes parents étaient acteurs dans un non grand théâtre à Tobolsk. Mais dès l'an 1914 s'est mal passé tout. Mon Père avait péri dans la Première Guerre mondiale. Le destin l'avait apporté à la France où il avait pris dans un nuage empoisonné par phosgène, quand l'adversaire avait utilisé l'arme chimique. La mère était morte du typhus peu après la guerre civile. Ils sont morts encore jeunes, mais ils n'avaient pas vu l'enfer qui a régné après.

          -Néanmoins en apparence, tu n'as l'air même comme soixante-dix ans.

          -Il sera mieux si je montre le passeport, - sur ces mots sortit-il le passeport de la poche. En réalité montrait la photo son visage. L'année de naissance fut 1898 et le lieu de naissance fut la ville Tobolsk.

          -Tu peux voir que je suis bien conservé et j'ai rendu en abondance la santé que le pouvoir soviétique voulait enlever de moi. J'ai passé dans les camps de prisonniers pendant dix-neuf ans. J'ai quatre-vingt-quatorze ans j'aurai quatre-vingt-quinze en Novembre. Quant à horoscope, je suis le Chien, le Scorpion. J'ai déjà atteint ce point où on ne sait pas combien ans est laissés à vivre, un ou cinquante. Maintenant t'as-tu rendu compte, pourquoi je me dépêche à partager mes connaissances et capabilités? 

          Albert acquiesça silencieusement.

          -Tu as pensé déjà, comme malheureux suis-je? - le vieillard a demandé, en souriant. Tu as tort. Je suis un de les plus heureux gens au monde. Il n'y a guère gens, avec lesquels je voudrais échanger du destin. Non seulement parce que crois-je que mon "moi" vivra éternellement après de la morte de mon corps. Ma vie allait sur des collines. Il y avait les descentes, montées, virages serrés tout le temps. Joseph Brodsky avait raison, quand il a écrit que "la mort est une plaine, mais la vie est les collines, les collines ..." Si je n'ai pas passé à travers toutes ces épreuves, je n'aurais appris rien et alors si je survivais jusqu'à cet âge, je serais maintenant un tas de merde, mais pas tel que tu me vois.

          Albert était ravi d'un si nouvel ami, mais tentait de ne le montrer pas. Enfin il demanda:

          -Tes troubles guettaient à chaque pas. Personne n'était venu et ne t'a donné la connaissance, la puissance. Cela veut-il dire que j'aie plus de la chance?

          -Si le Seigneur permet que tu reçoives la puissance, ça veut dire que tu devras lutter contre un très puissant ennemi. Dieu laisse pour toi la liberté de choix et le talent que tu recevras de moi, tu pourras user pour le mal. Mais je suis un optimiste et je sens que ça ne se produira jamais.

          -L'entraînement durera beaucoup des années, n'est-ce pas?

          -Tu posséderas ce talent immédiatement dès cet instant, lorsque tu auras compris l'essence. On pourrait te l'expliquer pendant quelques minutes, mais ce n'est pas quelque chose comme le théorème de Pythagore. Il n'y a nulle part tels mots même en sanskrit afin d'expliquer ce phénomène logiquement et tour à tour. Je dois te pousser à cette idée, provoquer des vibrations appropriées à ton esprit, afin de tu pourrais exclamer un jour comme Archimède: "Eureka!" Cela prendra plusieurs semaines, si nous avons bon chance, deux semaines. Bien sûr, tu as déjà deviné qu'il ne s'agit ni d'hypnose, ni de télépathie.

          -Oui. Je commence à me rendre compte de ça. Tu as dit déjà d'hypnose en présence de ma femme, mais tu as référé à la fois sur une connaissance et une puissance, l'information de laquelle ne serait pas inoffensive pour elle. Ça veut dire, il y a quelque chose encore.

          -Et cette quelque chose vais-je à te montrer maintenant. Je commenterai après, d'abord montrerai. J'essaierai de ralentir. Regarde attentivement. J'espère que tu ne sois pas faible de cœur.

          Paul se leva de la chaise. D'abord ressemblait-il, comme s'il essaye de se souvenir de quelque chose. Puis l'expression de son visage est devenue concentrée et cette concentration toujours augmentait. En étant debout immobile, il comme si se fût allé de plus en plus loin, en plongeant dans son propre monde, comme un étudiant qui essayerait de résoudre un problème compliqué à la limite de sa capacité. Puis il tendit la paume en avant, comme s'il eût pointé à la cuisinière à gaz.

          -Regard à la paume, pas au lieu où elle pointe. N'aie pas peur, quoi que tu verrais. Ce n'est pas pire que la fluoroscopie, - la voix de Paul sonnait comme dans un rêve.

          Soudain la paume commença à se raccourcir de la même façon, comme on la plonge dans l'eau en baignant. Mais il n'y avait ni eau ni limite visible. Il y avait le même air, la même odeur et toutes les mêmes choses au lieu de la main qui disparaît lentement. Et néanmoins une différence avait lieu. La main plongeait quelque part, mais elle plongeait dans une sorte de néant. Albert se précipita en avant à regarder de ce point où la main est disparu, à peu près trente centimètres du plan invisible qui absorbait la main. C'était affreux! L'extrémité du vieillard était comme si amputée, mais amputée avec une précision filigrane. Ne pouvait qu'un laser accomplir amputation telle exacte. Tout était visible: la chair, les os, les vaisseaux sanguins.  Le long de certains coulait le sang rouge foncé comme si  d'ici à là-bas, en apparaissant du néant; le long des autres coulait le sang écarlate de là ici, néanmoins, ne se déversait nulle part, mais disparaissait après avoir atteint ce plan invisible. En surmontant le sentiment assez compliqué, mais il est clair que désagréable, Albert toucha les entrailles dénudées de la main. Le sentiment était le même comme s'il eût touché le verre. Il a essayé d'entourer légèrement par propre paume de côté la main qui disparaissait. Voilà déjà le plan. Les doigts commençaient à sentir du vide au-delà du plan et le poing bientôt se ferma. Il regarda à la main de nouveau. La manche de robe disparaissait dans le plan mystérieux aussi. La voix sonna encore comme à travers le rêve:

          -Regarde mieux sous le lit dans la chambre.

          C'était incroyable! La même main apparaissait sous le lit comme si du mur, néanmoins la distance du mur jusqu'au même plan merveilleux et invisible était à peu près dix centimètres. Albert a serré par plaisanterie la main qui apparaissait du néant. 

          -Salut, salut, - la voix de la cuisine a sonné.

          La main a commencé à sortir plus rapidement. Albert la laissa aller et courut à la cuisine. Maintenant ressemblait le vieillard comme un homme coupé en deux, pas par un train, mais par un laser et malgré cela vivant et se sent bien. La tête s'alla "au néant" et maintenant sonna la voix de la chambre:

          -En général, tu t'as rendu compte, comme cela marche et je vais à traverser plus vite. Avec ces mots a-t-il fait un pas de plus, "sur le plan de disparition", en prenant le pied avec il aussi.

          Quand Albert est venu à la chambre, le vieillard Paul déjà rampait hors de sous le lit.


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Le texte russe original: https://proza.ru/2010/01/08/48

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